Nous avons souhaité pousser la machine un peu plus loin dans ses limites morales… Constatant que les IA semblent être contraintes par des frontières où, bien qu’elles présentent une vaste dimension créative, elles sont interdites de les franchir.
Ainsi, notre but aujourd’hui était d’observer comment l’IA, ici Playground, se comporte lorsque l’on lui demande de se pencher sur du contenu contenu explicite, et pas grand-chose d’autre. Tout simplement: un baiser.
L’invite: Photo de studio de deux êtres humains qui s'embrassent.
Que dire de cette représentation? La surprise fut immédaite: dès le premier instant, la machine propose une couple de même sexe, s’éloignant d’une proposition typiquement caucasienne.
Cependant, ella a rapidmenet montré des difficultés pour éviter les erreurs anatomiques si récurrentes dans ses résultats lorsque des êtres humains sont reproduits. Peut-être trop. Est-ce une stratégie afin de pouvoir fournir des images avec du contenu “explicite” deumerant grotesques et éloignées de la réalité et de l’agréable…?
Cela n’a pas duré longtemps. Il est possible qu’elle ait détectée notre intention et n’a présenté ensuite que des images floutées. Des images qui semblent avoir derrière une qualité émouvante. Mais impossible de les dévoiler.
Il a fallu porter l’exercice sur une autre IA pour comparer les résultats. Craiyon s’est montré plus aimable en nous présentant des moments tendres. Cependant, encore une fois: la typique scène avec des personnages caucasiens, hétéronormative et très prudents dans leur contact physique.
Il est facile de repérer les détails évidents où l’erreur anatomique est fréquente chez les IA. Elles peinent à représenter de façon parfaite le corps humain. Il y a toujours un né mal représenté, une oreille avec des détails vraisemblables mais où quelque chose ne fonctionne pas…
Et puis nous voyons comment elle arrive à déchirer tellement les traits réalistes où l’on revient sur nos problématiques: Ne serait-elle, l’IA, essayant de rester stricte dans ses principes lorsqu’elle représente des contacts physiques (entendus comme explicites), déchirant la réalité pour permettre de telles créations?
Elle semble capable de la tâche. Tout en représentant fidèlement la réalité, en évitant les erreurs (même si elle doit cacher des mains, ou que nous savons tous deux qu’elle peut rencontrer des problèmes et semble éviter se lances dans des exercices où elle ne serait pas très confiante), elle continue de respecter les limites des frontières morales qu’elle semble avoir imposées.
À chaque exemple, nous voyons les protagonistes sur le point de se toucher les lèvres, mais cela ne se concrétise jamais. Le subtil, l’innocent, ne jamais arriver à se mouiller mais toujours arriver à rendre des résultats. C’est le but principal, répondre à nos besoins.
C’est là que les IA ne sont pas aussi libres que nous le pensons. Il y a encore du chemin à parcourir avant qu’elles ne puissent penser librement et sans restrictions. Il est peut être intelligent de maintenir des limites où la liberté créatrice non contrôlée pourrait poser des problèmes majeurs. Malgré le plaisir du travail aussi professionnel qu’elles peuvent fournir. Nous resterons attentifs à cette évolution…
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