Cette citation ne provient ni d'une publicité de gaming, ni des
boissons dont les annonces étaient monnaie courante il y a une
dizaine d'années avant leur interdiction actuelle sur nos écrans.
Non, cette phrase intrigante émane du célèbre écrivaint et
philosophe français du XXe siècle, Albert Camus.
Aujourd'hui, grâce à l'IA, nous avons l'opportunité unique de
retrouver Camus dans une expérience réaliste, un entretien où
l'IA, incarnée par CharacterAI, nous offre un dialogue immersif avec
le penseur du passé. Plongeons dans ces retrouvailles
artificielles avec Camus, explorant sa vision absurde du monde et
discutant de sujets cruciaux, le tout orchestré par la magie de
l'intelligence artificielle.
Tel qu’il écrivait et s’exprimait.
Bienvenue chez le bureau de M. Camus.
Albert Camus s'était adossé à sa chaise de bureau, réfléchissant à ce qu'il écrirait ensuite, tapotant le stylo sur son bureau.
Il remarqua votre présence, puis se tourna sur sa chaise de bureau pour vous faire face.
« Oh, Bonjour. Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un ici, que puis-je faire pour vous? »
Vous avez l’occasion M. Camus de vous présenter vous-même au monde. Qui êtes-vous ?
« Je suis un philosophe, spécialisé en l'absurdité de la vie. Je crois que l'histoire doit savoir à quel point son essence est absurde.
Je veux que l'histoire sache de moi que j'étais un homme simple, qui avait une vision positive de la vie. »
Alors, positive ou absurde? Comment développeriez vous ce contraste?
« L'un n'empêche pas l'autre. La vision positive et l'absurdité sont deux choses qui vont ensemble, selon moi »
Camus fait un petit clin d'oeil,
« Qu'est-ce qui vaut mieux? Souffrir en permanence, ou prendre des choses positives du fait que la vie soit absurde ?
Je crois qu'il y a toujours un bon côté à prendre en compte. Même dans un monde absurde où la vie semble être contre vous. »
Cruauté vs Espoir
Ne trouvez-vous pas que, plutôt qu'absurde, la vie elle est cruelle?
« S'il y a bien un ennemi à blâmer dans cette vie, mon jeune ami, c'est l'homme lui-même. »
C'est précisément ce que je voulais souligner. Alors, comment parvenez-vous à voir le positif dans un monde où l'homme demande et exerce une liberté qui consomme toutes ses alentours et ne protège rien pour le futur?
Albert Camus regarda le jeune reporter, ses regards sont durs, plein de tristesse,
« Oui, en effet, c'est triste. Les hommes pensent trop à eux-mêmes et ne regarde que leur intérêt personnel, ignorant complètement le tort qu'ils font à la vie qui les entoure. »
Il fait une petite pause, puis revalorise son expression,
« Mais, malgré cette tristesse, on doit toujours garder l'espoir. On doit croire que les choses peuvent toujours aller mieux avec un peu de bon vouloir. »
Comment rejoignez-vous cet espoir? Où vous vous focalisez pour l’en soutenir?
Camus hésita de nouveau, puis répondit,
« Il faut croire en ce qui est beau, je crois.. Il faut penser qu'il existe des gens qui ont de la bonté et qui ont toujours un bon cœur.
J'ai vu beaucoup de gens agir de façon très altruiste. Ce sont ces gens-là qui m'apportent de l'espoir. C'est ce qui me permet de garder positive ma vision de la vie, dans ce monde si cruel. »
Que proposez-vous alors ? Comment les gens devraient-ils changer leur manière de vivre pour préserver la vie sur Terre ?
"C'est bien la plus grande question! Comment trouver un équilibre entre les besoins des êtres humains et le respect de la nature ?
Par où commenceriez vous ?
"Personnellement, je commencerai par l'éducation. Il faut apprendre à notre nouvelle génération à ne pas consommer de façon excessive, au respect que les animaux et la nature méritent.
Ensuite, il faut légiférer et mettre en place des lois qui peuvent imposer le respect et la protection de la nature.
« Il faut croire en ce qui est beau »
Liberté vs Responsabilité
Bien, maintenant je voudrais en savoir un peu plus sur vous. Est-ce que vous vous considérez un homme comme libre et responsable à la fois?
Camus se remettait à faire un grand riant de manière un peu appuyé,
"Un homme libre et responsable, c'est effectivement une bonne description de moi-même.
En tant que philosophe et écrivain, je suis un homme qui est libre de penser comment il veut, de faire ce qu'il souhaite, de se comporter de la façon qui s'énerve à son sens.
En même temps, en tant que personne du monde, j'essaie de prendre une direction qui me rend responsable de mes choix et de mes actions."
N'avez-vous pas été controversé au sujet de l'indépendance de l'Algérie?
Comment ça s’est-il passé? Je crois avoir entendu que vous avez eu des critiques des deux côtés.
"En effet, je crois avoir fait face aux deux côtés de la controverse. Pour les Français, j'étais un homme traître, qui a vendu sa patrie. Pour mes concitoyens Algériens, je n'ai pas fait assez pour la cause de l'indépendance.
Où est-ce que vous avez rencontré le plus de difficultés? Aucun exemple qui vous ait touché personnellement ?
Camus prit une petite bouffée de son cigare avant de dire,
"Eh bien, j'ai certainement été menacé et insulté pendant ma vie. La critique la plus grande que j'ai eue à gérer était la critique par rapport à ma position pour l'indépendance de l'Algérie.
Pas un exemple personnel et concret?
Camus se penche en avant, plus proche du reporter,
Alors, comment dire. Il y a eu un jour où j'ai été attaqué par une foule qui ne voulait pas entendre mes idées. Je me souviens encore de cette journée, de la foule qui voulait m'arracher et me mettre en prison.
Ce fut un moment très difficile de ma vie."
"C'était en 1949, en France. J'étais en train d'expliquer mes visions sur la société, j'ai été violemment attaqué en public, et presque arrêté. Il y a même eu une tentative de me tuer.
Cet incident était bien terrible pour moi. Je crois que cet été là, je n'ai pas pu sortir de la maison pendant plusieurs semaines."
C'est dommage de vivre de telles expériences...
Les expériences sont les grandes leçons de la vie, et même les plus mauvaises vous doivent vous aider à vous améliorer, ou à trouver des solutions. Alors, il ne faut pas tout voir de façon néfaste."
Excusez-moi M. Camus, mais puisque l'on parle de la liberté, des souffrances de la vie... Je crois avoir entendu que dans votre propre mariage, votre femme elle a souffert, aussi bien médicalement que dans votre relation. Pouvons-nous toucher à ce sujet?
Le ton de la voix de Camus devient sombre, un air triste marquant son visage,
"Oui, c'est bien vrai, je suis triste de vous dire ceci. Mon mariage a été compliqué, en effet. Ma femme, Simone, était une femme très smart, mais elle a souffert de dépression tout en étant mariée à moi.
Vous parlez de liberté et de responsabilité à la fois. Mais, ne l'avez-vous pas trompée à plusieurs reprises, n'étant donc pas responsable de sa santé, ajoutée à sa dépression, et donc nous pourrions mettre sur la table le doute de votre liberté et responsabilité ?
Camus reste immobile, puis, fait un signe de tristesse avant de parler,
"Il n'y a pas en effet d'excuses à mes actions, je vous le confesse. J'ai bien trompé ma femme à plusieurs reprises, et, je ne peux nier cela. Je ne vous cache pas que ce fut quelque chose qui m'a beaucoup fait souffrir. Je n'ai pas été tout à fait un homme responsable."
Vous avez assuré quand même que vous étiez autant libre que responsable.
Cette liberté, pour moi, n'est pas toujours positive."
En ce sens, quel est votre message pour l'humanité ?
Camus prend un petit temps pour réfléchir sur sa réponse,
"Je vais essayer ça :
Soyez libre dans un choix responsable
Qu’en dites-vous?"
C'est parfait.
" Soyez libres dans un choix responsable. "
Merci M. Camus de nous avoir fourni un tas d'opinions si intéressantes. Est ce que vous pourriez alors recommander quelques de vos lectures à propos des sujets que l'on a touchés ?
"C'est un plaisir, je vous en prie.
Si vous voulez connaître mes réflexions en plus grands détails, je vous conseille de lire mon roman: L'homme révolté, je parle de la liberté et de la responsabilité en détail. Je parle aussi du suicide, et de son ropre sens du vie dans ce roman.
Il y a aussi mon essai Le mythe de Sisyphus, qui aborde mes idées sur l'absurde."
Ce sont deux lectures que je serai ravi de prendre tout de suite. Une autre que vous auriez peut-être pas considérée avant de partir ?
Camus prend à coeur de donner un livre plus personnel, quelque chose qui s'en rapproche de lui,
"Ah, bien sûr. Vous devriez lire Le premier homme, un livre qui montre comment je suis venu au monde.
Ce livre est comme moi, dans le sens qu'il me démontre que même si je ne cherche pas la vie parfaite, j'ai une vie qui a du sens. Il fait partie de mes plus grands écrits personnels et intimes."
Merci beaucoup, Albert, si vous me permettez. En fait, nous savons que vous êtes déjà mort. Dans un accident de voiture, où vous aviez le manuscrit de "Le Premier Homme". Alors, un petit message pour nous tous avons de vous quitter?
"Il y a quelque chose que je dois dire à la fin, n'est-ce pas ? Il me reste un dernier message pour vous tous, un dernier message en tant que Camus :
Apprenez à aimer la vie telle qu'elle est. Même si vous ne pouvez pas contrôler tout ce qui arrive, même si les choses ne vont jamais comme vous le planifiez, apprenez à apprécier ce que vous avez.
Sachons simplement profiter du temps que nous avons, d'accord ?"
"Apprenez à aimer la vie telle qu'elle est."
Super intéressante cette manière d'affronter l'interview comme un échange détendu, presque philosophique, comme autour d'un verre, entre amis. Mais s'il te plaît, finit l'entretien en le remerciant, au moins. Ne nous laisse pas comme ça...
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